Δευτέρα 22 Δεκεμβρίου 2008

in Toulouse

Dear friends,

We are a group of anarchosyndicalist. We organized a gathering in Toulouse
in solidarity with the greek insurgents on the 2àth of december.

Here a report of the actions,

Yours in solidarity


Some french anarchosyndicalists

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English summary :

In Toulouse, like a week ago, more than hundred people gathered in
solidarity, circled by a
lot of police forces (plain clothes, political police, officers and anti
riots units fully equiped). But unlike the previous week, the gathering
went good. The french translation of the GSEE declaration has been
distributed around.

The gathering has been joind by 200 workers (unemployed, contracted
workers and workers of the entertainement sector) which are fighting
against the new dole rules. Then the demo went to a Virgin store to occupy
it (the DG of french Virgin branch is the actual CEO of the french dole
organization, together with unionists). The unionist bureaucrats here
weren't very pleased to see the GSEE declaration to be spreaded amongst
the protestors ...

After one our, the people in solidarity with greek insurgents continue
their way (while the others maintained the occupation till closure of the
store), to go to the Italian Consulate (there is no greek one in
Toulouse, and Italians too are on struggle currently !). Then an
anarchosyndicalist read a declaration (see below)

In the same time, in Montauban (small city of 57 000 inhabitants) the
local anarcosyndicalists from CNT-AIT organized a public meeting, and they
distributed hundreds of leaflets (french translation of the GSEE
declaration) to the passer-by.

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Ce 20 décembre était la journée internationale de solidarité avec les
insurgés grecs.
Comme dimanche dernier 14 décembre, une centaine de personnes se sont
réunies devant l’entrée du métro Jean Jaures samedi 20 décembre à Toulouse
en solidarité avec la population grecque révoltée et contre les assassins
d’Etat, distribuant des extraits de la déclaration de l’assemblée générale
des travailleurs insurgés d’Athènes qui occupent actuellement le bâtiment
de la GSEE. (Le texte ici http://cnt-ait.info/article.php3?id...).

Sous la surveillance trés attentive d’un dispositif policier nombreux mais
trés discret aprés la bavure de dimanche dernier, comprenant des policiers
des Renseignements Généraux (police politique) et des Officiers de Police
Judiciaire (pour procéder aux arrestations si besoin) qui avaient sous
leurs ordres une compagnie de CRS (police anti émeute) en tenue
d’intervention, ce rassemblement s’est déroulé sans incident.

Dans le cortége on entendait "pouvoir assassin" , " toulouse athénes même
combat " , "solidarité, liberté " .........;

Rejoint par près de deux cent chômeurs, précaires et travailleurzs
intermittents du secteur du spectacle en lutte, ils sont partis ensemble
en manifestation dynamique dans les rues commerçantes. Arrivés devant la
mairie les chômeurs, précaires et intermittents en lutte ont bloqué toute
l’après-midi les entrées du magasin Virgin Megastore, le directeur
national de Virgin étant le président actuel de l’Unedic (caisse de
chômage).

Le texte de la déclaration des Travailleurs insurgés d’Athènes, qui
dénonce les manipulation des bureaucrates syndicaux, a été du plus bel
effet chez les "syndicalistes" qui encadraient la manif des intermittents
...

Les manifestants solidaires des insurgés grecs, quant à eux, après être
restés soutenir cette action pendant une heure, sont ensuite repartis en
manifestatiion jusqu’à la place Esquirol, où un compagnon
anarchosyndicaliste à pris la parole sous les fenêtres de l’ambassade
d’Italie. (texte et enregitrement ci dessous)

Au même moment, un autre rassemblement s’est tenu à Montauban, où
plusieurs centaines de tracts ont été distribué pour informer la
population et affirmer la soldidarité des participants avec les insurgés
grecs.

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Prise de parole lors de la journée de solidarité internationale contre les
assassins d’Etat à Toulouse
http://anarsonore.free.fr/spip.php?...

Alexandros Grigoropoulos, Alexis. Suite à ta mort, Alexis, le peuple Grec
a laissé éclater sa colère. A travers ta mort, Alexis, tu as fais
s’affirmer le besoin de liberté des grecs. A travers ta mort, Alexis, à
travers l’assassinat dont tu as été victime, le peuple grec a pris une
dose de violence de trop qui agit comme une onde de choc chez tous ceux
qui souffrent des réalités sociales. Si face à la violence des conditions
de vie ; si face à la violence du pouvoir ; si face aux injustices dont ce
pouvoir se rend coupable, le besoin et la nécessité de reprendre les
commandes de vos vies s’imposent à vous les grecs, cette même nécessité et
ce même besoin s’imposent à nous tous par-delà les frontières.

Les peuples n’ont pas besoin de drapeaux. Sauf, peut-être et uniquement,
du drapeau de la liberté. Les peuples n’ont pas besoin de constitution. Le
peuple ! Car, il n’y a qu’un seul peuple, n’a pas besoin de frontières qui
le divisent et qui servent à justifier, aujourd’hui encore, des unions
d’intérêts privés ; qui servent à justifier des unions de pouvoir ; qui
servent à justifier des unions politiques toujours artificielles, et
toujours désastreuses pour nous. Nous pouvons nous passer de tout cela. La
solidarité est la première chose dont nous avons besoin. Si la division du
peuple est l’arme favorite du pouvoir, la solidrité reste notre force.

Tous les problèmes que nous subissons découlent des décisions toujours
prises en notre nom. C’est d’ailleurs, une façon très confortable de nous
en faire endosser la responsabilité tout en nous confisquant notre
autonomie.

Des décisions ! Qui prend les décisions ? Les états ! C’est le pouvoir
politique qui nous impose ces décisions ! Du moins, c’est lui qui avalise
des décisions - clefs en main - exigées par les grosses fortunes. C’est,
en effet, le pouvoir politique qui est coupable de laisser faire les
marchands ; c’est lui qui est coupable de laisser faire les industriels de
la finance ; c’est lui qui se rend coupable de faciliter la tâche et de
laisser les mains libres à cette mouvance glauque que je viens de citer et
qui nous pourri quotidiennement la vie. C’est le pouvoir qui est coupable
des conséquences sociales de tous ces menteurs et en découleront dans un
avenir proche. Nous en avons assez de tous ces menteurs, de tous ces
profiteurs, de tous ces escrocs. Nous en avons assez de tous ces voleurs
qui, par dessus le marché, nous font la leçon de la loi que d’ailleurs ils
ne respectent pas. Nous en avons assez de ces criminels et assassins.

Je souhaite que le nom d’Alexis soit un signe de ralliement de tous ceux
qui luttent. N’oublions pas qu’il est le dernier en date d’une longue
série. Ici aussi, il y a eu des assassinats. Les banlieues s’en
souviennent. Ce qui est particulier dans le cas d’Alexis, c’est qu’il
était un militant, qu’il avait donc des idées, qu’il les proclamait et
qu’il les vivait. Il a, sans doute, été assassiné pour ça, dans un
quartier où les révoltés étaient déjà nombreux.

Mais, pour conclure ce message que je tenait à vous transmettre, je veux
mettre en évidence ce que l’ont tait toujours et qui me semble capital. Ce
n’est pas l’alternance politique qui règlera les problèmes. Ce n’est pas
le toilettage des lois qui arrangera les choses, ni quelques augmentations
de salaire. Ce n’est pas dans la fabrication forcée et imposée d’une
Europe des patrons et des inégalités sociales que se trouve la solution.

Tout cela c’est tourner le dos au vrai problème. Par delà même l’état, par
delà même le pouvoir, c’est le principe même d’autorité qu’il faut
remettre en cause et remettre au centre de la lutte. La prise de pouvoir
quelle que soit la manière dont elle s’effectue ne sert qu’à perpétuer ce
principe. Le principe d’autorité, c’est le principe de domination.

Réfléchissez-y, le pouvoir est coercitif par nature. Nous en avons la
preuve tous les jours.

J’en profite pour interpeller enseignants, étudiant, et les jeunes en
général. C’est là que se trouve le noeud des problèmes. Dans le principe
d’autorité. Ils vous appartient de peser sur la vie publique, libérés de
vos oeillières syndicales et autres pour mener la lutte de façon autonome
et solidaire. Si dès l’âge de treize ans vous êtes pénalement responsables
et condamnables, pourquoi ne seriez-vous pas libres de penser, de refuser
et de peser sur la vie publique ? Pourquoi croyez-vous qu’on s’en prend
encore à l’enseignement qui contient toujours quelques traces post
soixante-huitardes, pour en faire un centre d’endoctrinement libéral et
fasciste.

Liberté d’expression, au sens large ! Liberté d’action ! Liberté tout
court ! Pour quoi faire ? Pour laisser aux générations futures et aux
générations présentes un monde digne de celui qu’elles sont en droit
d’attendre lorsqu’un enfant vient au monde et pour qu’elles n’arrivent pas
dans un immense asile d’aliènés mentaux.

SOLIDARITE dans les luttes !

LIBERTE, EGALITE, JUSTICE !

LIBERTE ! SOLIDARITE !

Enregistré à Toulouse le 20 décembre 2008

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